janvier 6, 2020 · Non classé

Le site d’investigation Mediapart a révélé que Natalie Loiseau, tête de liste LaREM aux élections européennes, figurait sur une liste d’un syndicat d’extrême droite étudiant durant ses années à Sciences Po Paris. Elle s’en est justifiée ce mardi dans une vidéo postée sur Twitter : « C’est une erreur d’il y a 35 ans ». Toute l’actualité politique en France: les polémiques, les petites phrases, les élections, les sondages, les résultats, l’Elysée et Matignon, La République En Marche le PS, Les Républicains, les projets de lois, le parlement.. BFMTV, 1ère chaine d’information en continu de France, vous propose toute l’info en temps réel avec 18h d’antenne live par jour et plus de 1000 duplex par mois. Après plusieurs stages à l’AFP, il intègre l’université du Maine et obtient en 1976 une maîtrise en droit public, puis un DEA en 1977, à l’université de Paris-Descartes. La même année, il intègre le RPR, car il se sent proche des idées de Jacques Chirac. Il reste plusieurs années attaché au député de la Sarthe Joël Le Theule avant de lui-même briguer le poste. Il faut dire que sa première expérience au gouvernement (comme ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) a lieu lorsque ce même Édouard Balladur était à Matignon. Il n’a pas été sanctionné politiquement pour ce choix durant la campagne et est devenu l’un des rares balladuriens (ministre des Technologies de l’Information et de la Poste) avec François Bayrou en 1995 à faire partie du gouvernement Juppé. Durant cette campagne, il participe d’ailleurs à l’élaboration du programme électoral du candidat de la droite. Lorsqu’il avait rejoint Tikehau Capital en août 2017, l’entreprise avait vanté l’«expérience internationale» de François Fillon. A en croire «Le Figaro», qui revient sur la nouvelle vie en entreprise du candidat malheureux à l’élection présidentielle, c’est bien cet aspect qui occupe ses journées. «Il met en contact avec les chefs d’État et les ministres, ainsi qu’avec les fonds souverains. Il voyage beaucoup», indique une source du quotidien. «François Fillon mouille la chemise et mérite son salaire! », souligne un «financier de la place» cité par le journal. Entré au Palais-Bourbon à 27 ans, député pendant 36 ans, François Fillon se serait bien adapté au secteur privé. «Ce n’est pas juste un passeur de plats, il a une vraie activité; il est associé, pas senior advisor. La justice ne retiendra pas le second motif et ne conservera que le premier, l’outrage, pour lequel notre impétueux journaliste devra répondre lors d’un prochain procès. Il n’en fallait cependant pas plus pour qu’une bonne partie de l’intelligentsia journalistique prenne la plume afin de ne pas laisser impunie cette atteinte à la liberté de la presse. L’affaire est entendue et ne peut en rester là. Des poursuites doivent être engagées, c’est certain. Des policiers doivent être poursuivis, c’est sûr. Castaner doit démissionner, c’est un minimum. Macron doit au moins faire une contrition publique et remettre l’ISF, forcément. Pourtant, un peu de pondération doit être réintroduite ici. Tout d’abord, on ne peut s’empêcher de trouver de plus en plus fine la limite entre le journalisme et le pur militantisme. Pourtant, un principe qu’il serait bon de rappeler est celui d’isonomie, c’est-à-dire de stricte égalité devant la loi. Ici, on aura noté toute l’importance de la notion d’isonomie et de celle, encore plus importante, d’état de droit pour lequel on n’aura guère de mal à argumenter que la France ne s’en rapproche plus trop. Pourtant, c’est bien cela que la presse devrait mettre en avant. C’est bien ce combat, celui d’un état de droit, d’une isonomie réelle et mesurable partout, que la presse devrait porter à chaque occasion possible.

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