septembre 8, 2020 · Non classé

Mardi dernier, au cours d’un séminaire en Finlande, une réunion a démontré à quel point ces dernières sont généralement reprochées. Elles imposent le plus souvent des tremblements dans la société. le télégraphe est devenu inutile quand est apparu le téléphone. le réfrigérateur a marqué la fin du métier de laitier, etc. Une personne a mis en évidence le yin et le yang du progrès. Il a employé pour cela un objet courant, qui est probablement dans votre poche alors que vous me lisez : votre smartphone. Un tout-en-un qui est à la fois un téléphone, une discothèque, un appareil photo digital et un ordinateur. Cet appareil prend moins de place, a une meilleure qualité, ne réclame moins d’assemblage et impose bien moins de matières premières.. Il a, comme on peut l’imaginer, été un important revers pour bon nombre d’entreprises : producteurs de disques vinyles ou de CD, revendeurs, fabricants d’appareils photos polaroid, de téléphones fixes… En terme de rentabilité et d’activité dans ces industries respectives, le smartphone a été un drame sans comparaison. Pourtant, en remplaçant tous ces objets, il nous a offert un plus grand confort de vie. C’est là tout « le paradoxe du progrès. Les innovations suscitent une mutation ainsi qu’un renforcement du niveau de vie pour tous mais confrontent aussi les industries face à des problèmes ; elles leur font endurer d’importantes pertes ou les réduisent même parfois à disparaître. Le développement de la richesse globale est visible à long terme ; mais au début toutefois, ce sont essentiellement les conséquences funestes qui se manifestent : certains employés de ces industries déclinées se voient dépossédés d’emploi en raison de la concurrence. Le laitier qui perd son gagne-pain avec l’adoption du frigo; Des petits commerces de sport qui déposent le bilan suite à l’avènement de géants du marché. Ceux qui sont devancés par la révolution technique réprimandent en toute logique les nouveaux modèles d’entreprise. C’est ce qui explique que le progrès, malgré son indubitable utilité, est au départ souvent senti comme un recul. L’innovation permettent à la richesse de croître et à la société de progresser. Mais cela se fait en effet pas sans problèmes. L’augmentation globale de la richesse s’accompagne fatalement de désastres pour des groupes de personnes qui se retrouvent sans travail en raison du progrès. La morale de ce séminaire en Islande : la destruction est liée à la nouveauté : il ne peut y avoir l’une sans la seconde. Il à l’aide de subventions est ainsi stérile , car certaines sont condamnées à la déchéance. L’argent dilapidé dans ces géants dépassés ne font qu’ajourner leur agonie, alors qu’ils auraient pu servir à prendre un avantage décisif sur les secteurs montants. Mal attribuées, les subventions du gouvernement inhibent le processus naturelde création et de destruction.

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